Matières grasses bonnes ou mauvaises ?
En alimentation, les matières grasses, sont devenues l’objet de tous les dangers. Pointées comme les responsables des maladies cardio-vasculaires, du sur-poids, etc… Nous sommes tellement focalisés sur ces messages que nous avons pratiquement oubliés qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Les oléagineux que les botanistes nous décrivent, les chimistes dès qu’il s’agit de leur relation à l’homme en changent le nom d’oléagineux, ils parlent alors de lipides.
Ces lipides sont une famille dont chacun des membres qui la constitue ont des vertus nutritionnelles variées, plus ou moins bonnes pour notre santé.
Alors, Lesquelles doivent-être privilégiées ? Quels sont les risques d’une alimentation trop riche en matières grasses ? Où trouver de bonnes sources de lipides ?
Mais au fait oléagineux ou lipides ?
Ce tronc commun est représenté par les plantes qui fournissent les huiles avec leurs graines, les noix ou les pulpes. Mais n’oublions pas aussi les matières grasses d’origine animales, comme le beurre.
Une huile végétale agit de deux façons différentes soit en construisant, soit en soignant.
Le rôle de constructeur revient aux acides gras qui représentent 99 % de son poids. Ces acides gras sont majoritairement les matériaux de construction de nos membranes, c’est le matériel de base du métabolisme qui influence tous nos organes. Nous pouvons clairement les comparer aux briques des murs d’un édifice.
Le 1 % qui reste a un autre rôle, c’est soigner cela est conduit par des actifs aptes à le faire, ils sont acheminés par les acides gras et représentent la plupart du temps la carte d’identité de l’huile et le capital de la plante originelle. Ces actifs sont de véritables « combattants ».
Avant-coureurs des médicaments, ils agissent sur le métabolisme soit en enrayant, soit en magnifiant les nombreuses mutations du processus vital.
Avant de poursuivre, retenons une chose importante les acides gras essentiels sont ainsi nommés car ils ne peuvent être synthétisés par notre organisme et doivent donc être fournis tel-quel par l’alimentation.
Les deux grandes familles d’acides gras essentiels que l’on appelle en abrégé (AGE) sont les oméga 3 et les oméga 6.
Les acides gras oméga 7 et oméga 9 ne sont plus actuellement considérés comme étant des acides gras essentiels parce qu’ils peuvent à contrario être synthétisés par l’organisme humain à partir d’autres acides gras.
Notons que le rôle organique des acides gras est primordial.
Comme nous l’avons vu les acides gras essentiels agissent sur la structure des membranes cellulaires, mais pas uniquement,ils interviennent aussi sur celle de la peau, des artères, des cellules nerveuses, du cerveau, du foie, du pancréas, des reins, du cœur, des muqueuses, nous pouvons dire sur l’ensemble de notre physiologie qui est donc, vous l’avez compris tributaire de la disponibilité de tous ces acides gras nécessaires.
Vous avez peut-être entendu parler d’acide gras saturé, mono-insaturé, polyinsaturé et même Trans ? où sont-ils, quels sont les effets ?
Les acides gras saturés ont la fâcheuse particularité de rigidifier ces structures, ils entravent les échanges d’informations nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme,
par contre, les acides gras mono et polyinsaturés font le contraire, ils maintiennent les structures hydratées, souples, fluides, élastiques, tout simplement ils les protègent et
maintiennent ainsi les échanges informationnels indispensables.
Les acides gras polyinsaturés ou (AGPI) de type oméga 3 et oméga 6 sont fortement concentrés, jusqu’à environ 50 %, à l’intérieur des cellules nerveuses et dans le cerveau.
Si nous entendons souvent parler des oméga 6 et oméga 3, les oméga 7 sont un élément important dans le processus biologique.
Ils ont aussi un rôle dans la structure des tissus de nos cellules, des organes et des muqueuses.
Leur carence entraînerait une altération de ces tissus ce qui serait préjudiciable à notre santé.
Les oméga 3 sont constitués soit d’acides gras Alpha-linolénique ou (ALA) et cervonique
ils sont fournies principalement par des huiles végétales de périlla, de rose musquée du Chili, de caméline, de chanvre, de colza, de noix, de soja, de germes de blé
soit d’acides gras EPA et DHA qui sont fournis principalement par des huiles de poisson gras comme le maquereau, le hareng, la sardine, le saumon, le thon, mais aussi par le lait humain et le beurre.
Normalement l’EPA et le DHA peuvent être produits organiquement à partir d’acide gras Alpha-linolénique, à condition toutefois qu’il n’y ait pas de carence au niveau des enzymes,ce qui est souvent le cas chez de nombreuses personnes notamment les personnes âgées qui ont pour la plupart une alimentation moderne c’est-à-dire anti biologique.
il faut donc s’efforcer de consommer des poissons gras crus, deux à trois des fois par semaine, ou alors avaler chaque jour deux à quatre capsules d’huile de poisson riche en EPA et en DHA.
Les oméga 6 ont également un rôle au niveau des structures organiques du système nerveux, du système cardio-vasculaire, et des processus inflammatoires.
ces oméga 6 sont fournis par les huiles végétales de tournesols, de maïs, d’arachides, de soja, de carthame, de pépins de raisins qui sont les principales sources d’acide linoléique
et à partir duquel, l’organisme peut normalement fabriquer les autres acides gras tel que l’acide gamma-linolénique, qui un autre oméga 6.
Dans la famille des oméga 6, nous trouvons aussi l’acide arachidonique ou (AA) que l’on trouvera surtout dans les œufs, mais aussi dans le lait d’origine animale et dans la viande.
Mais retenez qu’il est utile en très petite quantité et qu’il est nuisible lorsqu’on en consomme en excès. Notamment, il intensifie les différentes pathologies inflammatoires comme l’arthrite, l’eczéma, le psoriasis, les colites et d’autres.
Il est donc nécessaire de limiter drastiquement les aliments d’origine animale qui sont riches en graisses saturés.
Dans notre bel organisme, l’assimilation ou anabolisme et la désassimilation ou catabolisme sont effectuées grâce aux enzymes métaboliques à condition qu’ils ne soient pas carencésen un certain nombre de vitamines et notamment en B6, en zinc organique et en acide gras myristiqueque l’on trouve principalement en petite quantité, mais à un taux suffisant dans l’huile de périlla.
Je ne vais pas ici vous expliquer ces processus physiologiques, ce qui est important est de le connaitre et compte-tenu de cette information,
vous comprenez donc ici l’importance d’équilibrer son alimentation en acide gras.
En conclusion :
La consommation des huiles végétales et des matières grasses doit représenter un tiers de notre alimentation, ll est donc manifestement une partie conséquente de nos apports qui seront bons ou et mauvais pour notre santé.
Le mot lipide désigne l’ensemble des corps gras introduit dans notre système digestif. Notre organisme digère et assimile mieux certains lipides que d’autres.
Au quotidien il est difficile de contrôler strictement son alimentation car deux tiers des lipides consommés sont invisibles. Notamment dans les plats préparés, les viandes et les produits laitiers. La composition des graisses cachées est majoritairement faite de mauvais gras.
Il n’y a pas d’autres solutions que de les diminuer drastiquement dans l’ordre suivant :
Le premier est l’acide gras trans ou AGT qui est une matière grasse que la nature nous fournit en très petites quantités et cela n’est sans doute pas un hasard,
par contre l’industrie agro-alimentaire en fabrique par manipulation chimique et l’a introduit massivement dans notre alimentation sous le nom de « graisse partiellement hydrogénée » notre organisme ne sait pas l’utiliser et constitue clairement un facteur de risques cardio-vasculaires et de cancer du sein.
Mais aussi, Les acides gras saturés et Les oméga 6,
Nous l’avons vu environ 30 % de notre alimentation devrait être fourni par les lipides ce qui équivaut à environ à 85 g de lipides qui se décomposent comme suit :
Maximum 10 % d’acide gras saturé comme les huiles concrètes comme l’huile de noix de coco (1), la viande, ou des produits laitier.
7 % d’acide gras essentiels c’est-à-dire les oméga 6 et oméga 3, mais avec un rapport de 5 pour 1, c’est-à-dire 5 pour les oméga 6 et 1 pour oméga 3.
Les autres 13 % doivent provenir d’acides gras mono-insaturés qui pourront être fournis par l’huile d’olive et huile de périlla.
On remarquera que les végétariens trouveront sans difficulté ces éléments dans les végétaux.
N’oubliez-pas que les cosmétiques et les huiles appliqués sur la peau ne sont pas sans conséquences pour la santé.
Il faut donc être tout autant attentif à notre nutrition et qu’à notre utilisation des cosmétiques.
Il est nécessaire d’avoir un regard critique, donc, son libre arbitre face aux avis d’experts patentés, parfois, les recommandations officielles sont bonnes, mais les intérêts sont divergents et contradictoires, il faut absolument se forger sa propre opinion.
bonjour
par vos vidéos il faut limiter la consommation des produits animal comment on peut avoir des muscles et prendre du poids dans ce cas d ou on peut avoir des protéine
Bonjour Farida,
En effet, je préconise d’éviter la consommation de produits d’origine animale, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, vous ne devez pas vous fier aux préconisations des experts patentés de tous poils qui ne font que soutenir un modèle alimentaire purement commercial.Notre besoin en protéines contrairement aux idées reçues et véhiculées est faible. Les protéines d’origines animales sont mal assimilées par notre organisme seulement à 10%, par contre celles d’origines végétales le sont à près de 80 %. Enfin, vous avez sans doute remarqué que nos cousins les plus proches sont les singes, ils sont génétiquement identiques aux humains à près de 99%, notamment les gorilles qui ont une musculature impressionnante, les mâles atteignent un poids de 250 Kg en ne s’alimentant qu’en végétaux.
Par ailleurs il y a de nombreux culturistes qui sont végétariens voire “végans”. Enfin, une dernière remarque les méthodes d’élevages sont en plus d’être indigne, elles produisent des viandes chargées en hormones de croissances et en antibiotiques qui ont un impact négatif sur la santé de ceux qui consomment ces produits.
Vous pouvez tout de même consommer un peu de viandes et de poissons à condition qu’ils soient élevés dans des conditions normales (à la ferme) et nourris avec des aliments que la nature avez prévue pour eux, en fait, tout comme pour nous. J’espère avoir répondu à votre attente, Amicalement
Sab
Je trouve très utiles les conseil prodigués par votre rubrique. Tous mes compliments pour les Aureurs ainsi que ma gratitude pour toute l équipe.
Merci. Dr ledjedel
Merci à vous, pour votre message et votre gratitude qui me touche Cordiale amitié.