Sensibilité au gluten réalité ou pas ?

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Sensibilité au gluten réalité ou pas ?

 

Savez-vous qu’en éliminant le blé de votre alimentation, vous pourriez être en meilleure santé et si vous êtes en surpoids, peut-être, revenir à votre poids santé.

 

Dans mon dernier article qui abordait les problèmes d’allergies et d’intolérances, nous avons vu qu’aujourd’hui, à son insu, une personne sur trois aurait une intolérance au gluten. Ce qui est paradoxal c’est que rarement un médecin n’imaginera que le blé est le responsable de vos maux de tête, de votre fatigue chronique, de votre arthrose, de vos vertiges, de vos douleurs musculaires, de vos troubles de la digestion et de l’humeur.

Ce qui est plus inquiétant encore, c’est que pour les personnes ayant une prédisposition génétique, le gluten sera l’initiateur de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, la maladie cœliaque, le diabète de type 1, la maladie de Crohn et la polyarthrite rhumatoïde, pour ne citer que celles-ci.

Et pire encore, nous voyons défiler régulièrement sur nos antennes télévisées nationales des spécialistes patentés en nutrition ou diététique, en termes éloquents et quelque peu obscur, nous expliquer que seules les personnes atteintes par la maladie cœliaque doivent bannir de leur régime alimentaire le gluten et qu’il ne faut pas céder à ce phénomène de mode.

Peut-être, êtes-vous de ceux et celles qui ne croient toujours pas que la sensibilité au gluten non-cœliaque est réelle ?

Cependant, voici une étude récente (2016) qui peut convaincre les plus sceptiques d’entre nous.

Elle a été menée au sein de la prestigieuse Colombia University Médical Center de New York et pourrait expliquer pourquoi les gens qui ne sont pas allergiques à la maladie cœliaque ou au blé connaissent néanmoins une variété de symptômes gastro-intestinaux et extra-intestinaux après l’ingestion du blé et, ou d’autres céréales contenant du gluten. Les résultats suggèrent que ces personnes ont une barrière intestinale affaiblie, ce qui conduit à une réponse inflammatoire variable selon la réaction immunitaire.

Dans cette étude, les chercheurs ont examiné 80 personnes, non cœliaques déclarées, mais ayant une sensibilité au blé, 40 personnes atteintes de la maladie cœliaque et 40 personnes témoins saines.

Les chercheurs ont pris des échantillons de sang et pratiqués des biopsies intestinales de tous les 160 patients. Ils ont remarqué que les personnes sensibles au blé non-cœliaque avait un intestin hyper perméable, c’est à dire qu’il ne joue plus son rôle de filtre. Cela n’a rien d’étonnant, car nous savons maintenant qu’une composante du gluten « la gliadine » à une action dégénérative sur les protéines qui composent les jonctions serrées de l’intestin, celles-là même qui assurent son étanchéité.

Ces chercheurs ont aussi remarqué que les personnes non-cœliaques, mais sensible au gluten, étaient sujet à une réponse immunitaire générale qui provoque un état inflammatoire chronique

 Ils ont ainsi relevé des dommages similaires à ceux présents chez les personnes ayant le maladie cœliaque, mais qu’ils pouvaient être améliorés efficacement en supprimant de leur alimentation tout apport de gluten et cela dès six mois de ce nouveau régime.

J’espère à ce stade, vous avoir convaincu que la sensibilité au gluten est bien réelle.

 

Mais alors, comment la tester la sensibilité au gluten.

Il n’existe pas actuellement de marqueur fiable à 100 % qui permette d’avoir la certitude qu’il s’agit d’une intolérance au gluten, comme nous l’avons vu l’on peut se faire prélever et l’analyser d’un morceau d’intestin, c’est la biopsie duodénale. Ou effectuer une prise de sang afin que soit pratiquée une série d’analyse sanguine, mais notez que tout cela sera inutile si vous avez déjà pris l’initiative de supprimer le gluten de votre alimentation. Il faudra nécessairement le réintroduire pendant quelques semaines avant de faire ces tests sanguins.

Un moyen efficace et peut-être le seul, pour savoir, si nous sommes oui ou non sensibles ou intolérants au gluten est de l’éliminer complètement des assiettes pendant au moins 60 jours et noter ce qui se passe, ensuite réintégrer le gluten, en prenant bien soin de noter tous les symptômes. C’est la meilleure façon de déterminer votre tolérance ou pas pour le gluten.

Quels sont ces symptômes d’intolérances au gluten ?

Je vous rappelle que le gluten est une protéine contenue dans beaucoup de céréales comme le blé, l’orge, le seigle, l’avoine, le kamut ou encore l’épeautre. Vous mesurez à cette énumération qu’il n’est pas facile de l’éliminer puisque c’est à la base de notre alimentation, notamment dans le pain et les pâtes mais aussi dans les pizzas, les pâtisseries, les sauces, les conserves et la plupart des plats cuisinés. Il est pratiquement présent partout. C’est un vrai défi pour les personnes qui sont intolérantes au gluten, soit 1 personne sur 300.

Ceux qui sont sensibles au gluten constatent souvent que leurs symptômes demeurent après l’élimination du gluten de leur alimentation. Cela dit, certains symptômes existent indépendamment d’une intolérance au gluten.

Voici les symptômes que l’on retrouve le plus souvent lors d’une intolérance au gluten.

Des maux de tête et migraines

Migraines et maux de tête sont parfois très douloureux, ils peuvent même être très incapacitants. A l’appui d’études, il a été remarqué que les migraines sont plus fréquentes chez les personnes intolérantes au gluten que dans la population générale. Dans une des études menées sur un groupe intolérant au gluten, 56 % d’entre eux ont eu des migraines ou des maux de tête chroniques. Alors que le groupe témoin, n’en avait que 14 %.

Une prise de poids inattendue

Une brusque prise de poids inexpliquée est énigmatique pour de nombreuses personnes. Cela est parfois due à l’intolérance au gluten qui résulte de deux choses : au rabotage des villosités comme nous l’avons vu dans le précédent article  ce qui induit une malabsorption et une perméabilité intestinale ce qui provoquera un état inflammatoire systémique, dont l’origine est le gluten. Les personnes intolérantes à cette protéine qui éliminent le gluten de leur alimentation réussissent très souvent à retrouver un niveau de poids santé.

Un état de fatigue et d’épuisement inexpliqué.

Les mécanismes exacts restent mystérieux. Les recherches scientifiques menées n’ont pas pu révéler la corrélation présumée entre fatigue et l’intolérance au gluten. Mais, les chercheurs pensent que l’intolérance au gluten provoque la fatigue et l’épuisement en raison de l’état inflammatoire  qui impacte les réserves énergétiques de l’organisme.

Des problèmes de peau

Les symptômes cutanés causés par l’intolérance au gluten comprennent des rougeurs, des démangeaisons, des brûlures, des éruptions cutanées voire des cloques

Nous l’avons vu le gluten provoque une atrophie des villosités intestinales qui conduit à une   malabsorption et à une porosité. Ce qui peut affecter les différentes zones du corps et notamment notre plus grand organe qu’est la peau. C’est ainsi qu’eczéma, dermatite herpétiforme,  peuvent apparaître.

Cerveau confus

L’un des symptômes les plus énigmatiques de l’intolérance au gluten, le cerveau confus, tout simplement parce qu’un certain nombre de choses peuvent le provoquer. Cependant, c’est un symptôme fréquemment cité par les personnes souffrant d’intolérance au gluten, mais aussi de la maladie cœliaque. Des chercheurs ont découvert une réactivité anormale au gluten dans une classe d’anticorps appelés IgG. Ils pensent que cette réaction contribue à une diminution des performances cognitives, ou autrement dit de notre capacité intellectuelle.

Douleurs musculaires et articulaires  

Les douleurs articulaires et l’inflammation sont des symptômes fréquents de la sensibilité au gluten et la recherche démontre sans conteste ces liens. La fondation Américaine de lutte contre l’arthrose L’Arthritis Foundation a publié des résultats qui relient l’arthrite et ses douleurs articulaires avec l’intolérance au gluten.

Problèmes dentaires et buccaux

D’autres études Américaines ont mis en évidence un lien entre l’intolérance au gluten et la prolifération récurrente d’ulcères de la bouche et d’aphtes. Par ailleurs, c’est encore à cause du défaut dans l’absorption des nutriments que les personnes sensibles au gluten présentent souvent un déficit de calcium, qui est, comme vous le savez, dommageable pour la santé bucco-dentaire.

La réalité d’un gluten délétère pour notre organisme ne peut plus être mise en doute, même si vous trouverez toujours des personnes auréolées de diplômes, pour vous dire le contraire, le travail des lobbyistes est très efficaces.

C’est à vous de prendre vos responsabilités, je sais que cela est difficile, car les habitudes alimentaires de notre pays sont très ancrées, mais sachez que   les céréales suivantes sont exemptent de gluten, il s’agit du riz, du maïs, du sarrasin, du quinoa, de l’amarante, du teff, ainsi que les plantes à féculent comme le manioc ou la pomme de terre. Nous trouvons également de plus en plus de produits labellisés sans gluten dans les grandes surfaces et même dans certains restaurants. Mais, vous savez qu’il faut tout de même et pour d’autres raison se méfier des produits issus de l’agro-alimentaire, auquel vous préférerez les produits frais et bruts que vous préparerez vous-même.

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