Le stress, les cinq erreurs qui l’augmentent.

 

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Comment  les choses que nous faisons pour lutter contre le stress  en fait ne font que l’accroître

 

 

Nous le savons les journées ne font que 24 heures et notre charge de travail à la maison et au bureau n’arrête pas d’augmenter, le simple fait de l’envisager vous épuise mentalement, vous angoisse et accroît votre état de stress.

La plupart d’entre nous, prennent des mesures et agissent pour diminuer ce niveau de stress, mais ce qu’ils ignorent c’est qu’en agissant, parfois ils obtiennent le résultat contraire à celui escompté, c’est-à-dire qu’ils augmentent leur niveau de stress.

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On vous présente souvent le stress comme  un état mental ou émotionnel. c’est vrai, mais tout commence par une réaction chimique du corps qui modifie brusquement notre physiologie. Les hormones que sont l’adrénaline et le cortisol sont produites de manière reflex  et se répandent en réponse aux situations de stress, leurs rôles sont évidemment importants et nécessaires pour notre survie, ils permettent en cas de danger les réactions de lutte  ou de fuite et ensuite de revenir à un état d’équilibre et d’apaisement lorsque l’événement déclencheur cesse. (1)

Ce merveilleux système, magnifiquement conçu par mère nature, n’est malheureusement plus adapté à notre style de vie moderne. Pour la majorité d’entre nous,  nous n’avons plus à lutter ni à fuir, mais nous devons vivre et travailler dans des environnements qui génèrent du stress et donc la production d’adrénaline et de cortisol sans avoir la possibilité de les utiliser, de les consommer. c’est bien immobilisé derrière nos bureaux et au volant de nos véhicules que ces hormones inutilisées circules dans notre organisme  en provoquant des effets secondaires délétères comme la fringale, la prise de poids, des difficultés à l’endormissement, un rétrécissement du cerveau, et une baisse significative du système immunitaire.

Cortisol

Le cortisol  ainsi libéré peut être rapidement  être converti en glucose,  pour fournir  massivement de l’énergie pour initialement  le combat ou la fuite. Une de ces autres fonctions de ce cortisol sert à « réapprovisionner l’organisme » en déclenchant la sensation de  faim, mais comme vous le comprenez, nos nouveaux styles de vie génèrent un stress chronique, voire permanent qui ne nécessite ni combat, ni de prendre la fuite et donc peu d’énergie est consommée.

Pour le dire autrement et plus simplement. Lorsque nous sommes stressés, nous sommes affamés et nous mangeons généralement plus gras, plus sucré et nous avons tendance à stocker l’essentiel de cet apport en excès  autour de la taille

Les industriels de l’agroalimentaire l’ont compris, c’est pour cela que vous trouvez sur votre parcours journalier et aux endroits stratégiques, une grande quantité d’aliments riches en sucre et en matières grasses, de surcroît de mauvaise qualité,  afin de satisfaire  vos fringales récurrentes qui résultent de cet état de stress.

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Bien que parfois vous êtes conscient de cette situation, vous faites des tentatives pour diminuer le stress dans votre vie et voici cinq choses que vous faites naturellement qui ne font qu’empirer les choses.

 1 – Vous sautez des repas pour gagner du temps.

Vous êtes débordé et vous considérez que c’est une perte de temps  que de s’arrêter pour manger et  vous pensez que cela sera bon pour votre ligne.

C’est une très mauvaise idée,  lorsque l’on saute un repas ou que l’on reste trop longtemps sans manger, la glycémie (une forme de sucre que le corps utilise comme carburant) diminue (2). Quand il vient à manquer, le corps considère que c’est un état de famine, sa réponse à cette situation de stress est  une sécrétion de cortisol. Ce qui nous l’avons vu, nous met en mode de recherche de nourriture pour obtenir l’énergie nécessaire.

Le cortisol nous fait  ainsi avaler inutilement  de la  nourriture et la stocke, au plus profond de nos cellules graisseuses pour l’hypothétique  prochaine famine (3-4).

Il est préférable de maintenir le niveau de glucose sanguin et de réduire le stress  qui en résulte en mangeant environ toutes les trois heures et en alternant  repas de taille modérée et petites collations.

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2- Pour vous réconfortez, vous consommez des aliments  riches en sucres et en matières grasses.

Un des rôles du cortisol est de remplacer l’énergie perdue pendant le processus de lutte ou de fuite de la manière la plus efficace possible.

Il nous met en quête des aliments les plus riches en énergie.(sucre et matières grasses) . (5)

Nous sommes victimes d’une illusion, celle de vouloir remplacer les ressources dont le corps pense que nous avons consommé lors du combat ou de la  fuite. En réponse à la libération de cortisol et pour nous consoler, alors qu’ils ajoutent en fin de compte plus de stress.

En effet, manger de la nourriture en excès implique un traitement de glucose excessif, surtout si la nourriture est riche en sucre. Ces quantités excessives de glucose exigent du  pancréas à produire un grande quantité d’insuline pour rétablir un niveau normal de glucose dans le sang. (6)

A terme, l’efficacité de l’insuline diminue et le pancréas est obligé d’en produire  de plus en plus. Il finit par s’épuiser et c’est ainsi qu’apparaît  le diabète de type 2. (7)

Pour notre malheur, le cortisol ne sait pas que nous nous battons pas ou que nous ne fuyons pas et la majeure partie de ce glucose est stocké  sous forme de graisse autour de la région abdominale, ce qui élève  entre autres, le risque de maladies cardiovasculaires. (8)

Afin de contrer ses effets délétères, il convient de pratiquer de courtes séquences d’exercices (vous pouvez voir à ce sujet un article précédent en cliquant ici), on utilise ainsi le cortisol et nous diminuons nos envies de malbouffe.

Privilégiez les aliments riches en fibres, les matières grasses de qualité et saines qui maintiennent des niveaux stables d’énergie pour faire face aux exigences d’une vie bien remplie.

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3- Vous manquez de temps et vous ne faites pas d’exercice physique.

Les hormones du stress ont un rôle spécifique celui d’alimenter une courte séquence d’activité physique intense (à l’origine le combat ou la fuite).  Lorsque cela se produit, le corps les utilise et produit d’autres hormones qui rétablissent l’équilibre en neutralisant ainsi  les effets négatifs du stress. (9)

La  bonne nouvelle est qu’il suffit de seulement  30 à 60 secondes d’exercice intense pour produire ces hormones de bien-être.  Cela correspond à un simple sprint dans un escalier, ou pour rejoindre un lieu de rendez-vous, par exemple.

Ces exercices peuvent être accumulés tout au long de la journée par séquences de quelques minutes, ils sont  tout aussi efficaces pour entretenir sa condition physique et réduire la graisse du corps qu’un effort de 30 minutes d’affilée.

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4- Vous sacrifiez votre sommeil pour gagner du temps.

Il est tentant de réduire ses heures de sommeil pour gagner du temps sur ses activités, mais le manque de sommeil stimule notre système nerveux sympathique, qui favorisera notre préemption à réagir de façon réflexe dans la lutte ou la fuite. Parallèlement le système nerveux parasympathique, en charge du rétablissement de l’équilibre et  du calme sera  moins efficace.(10)

Le déficit de sommeil augmente notoirement le niveau de graisse du corps et notamment celui situé autour de la taille. (11)

Veillez à conserver un cycle de sommeil régulier d’une durée variable selon les individus (généralement entre 7 et 9 heures par nuit) vous pouvez voir un article précédent en cliquant ici. Le sommeil est sans doute  l’un des meilleurs moyens dont nous disposons pour que le corps récupère des méfaits du stress.

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5- Vous consommez du café pour  compenser votre manque de sommeil.

C’est une très mauvaise idée, car en plus d’élever la pression artérielle, la caféine stimule la libération des hormones du stress (adrénaline et cortisol).(12)

Du point de vue du stress, l’idéal est de supprimer  la caféine. Cela évitera d’augmenter volontairement les hormones délétères de stress dans votre organisme. Mais si vous choisissez de consommer tout de même de la caféine, faites-le en petites quantités et après le déjeuner.

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Références:

1. «Comprendre la réponse au stress. » Harvard Health Publications. Harvard Medical School, mars 2011. Web. 15 Juillet 2014.

2.«L’hypoglycémie. »National Diabetes Information Clearinghouse (NDIC).US Department of Health and Human Services, octobre 2008. Web. 15 Juillet 2014.

3. Page, K., et al.(2011).Les taux circulants de glucose Moduler Contrôle neural du désir pour les aliments riches en calories chez les humains. Le Journal of Clinical Investigation. 121 (10): 4161-4169.

4. Björntorp, P. (1996).Le règlement de la distribution du tissu adipeux chez l’homme.International Journal of Obesity et métaboliques liés troubles: Journal de l’Association internationale pour l’étude de l’obésité. 20 (4): 291-302.

5. Epel, E., R. Lapidus, B. McEwen, et al. Le stress peut ajouter morsure de l’appétit chez les femmes: une étude en laboratoire de cortisol et de manger behavior.Psychoneuroendocrinology 26 induite par le stress: 37-49, 2001.

6. «Contrôle de la glycémie dans le diabète: Comment niveau devez-vous » Harvard Health Publications. Harvard Medical School, janvier 2011. Web. 15 Juillet 2014.

7. «L’insulinorésistance et le prédiabète. » National Diabetes Information Clearinghouse (NDIC). US Department of Health and Human Services, Juin 2014. Web. 15 Juillet 2014.

8.  McEwen, B., Winfield, J. (2002). Le concept de Allostatis en biologie et en biomédecine. Hormones et Comportement. 43. 2-15.

9. Brooks, S., et al. (1988). Les réponses des catécholamines et de la ß-endorphine à informer maximale exercice chez l’homme. European Journal of Applied Physiology.57: 230-234.

10. McEwen, B. (2002). La fin du stress comme nous le savons. Washington, DC: Joseph Henry Press. 84.

11. Patel, S., Malhotra, A., Blanc, D., Gottlieb, D., Hu, F. (2006). Association entre le sommeil réduit et gain de poids chez les femmes. American Journal of Epidemiology.164 (10): 947-954.

12. Lovallo, W. et al. (2005). La caféine stimulation de la sécrétion de cortisol travers les heures de veille par rapport aux niveaux de prise de caféine. Phychosomatic médecine. 67 (5): 734-739.

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